Dans cette partie, vous devrez choisir deux modules parmi les quatre suivantes : une chronologie, des anecdotes (minimum 5), des questions ou une histoire rédigée « à l'ancienne ». Enlevez les parties que vous n'utilisez pas. Vous pouvez bien sûr tout faire si vous en avez l'envie.

Anecdotes
I.  Son père – le patriarche Lestrange – est réputé pour être un homme qui n'aime pas les femmes. Au mieux les considère t'il comme des ventres à même de supporter ses héritiers (mâles de préférence) et de permettre à son nom de se perpétuer. Autant dire que ses rapports avec sa fille Diane furent toujours orageux. Mais l'arrivée au pouvoir de Voldemort a permis à Diane d'enfin donner libre court à ses ambitions. On le sait, le Lord Noir aime à s'entourer de jeunes femmes bien nées avides de s'élever sur l'échelle sociale et de secouer le vieux patriarcat britannique. Diane fait partie de ces aristocrates glaçantes de beauté, viles de mœurs, qui  ambitionnent de s'emparer de la gloire de leurs pères décrépis.
II.  Diane est une aurore noire. Elle est aussi membre de la cour de Voldemort. Cette drogue qu'on lui injecte afin de s'assurer de sa loyauté sans faille lui paraît être un prix bien petit à payer pour s'élever dans la hiérarchie sorcière. On dit que le seigneur des ténèbre l'a remarquée pour son don de fourchelangue, mais aussi parce que les Lestrange du fait de leurs passés d'herboristes ont la réputation d'être des empoisonneurs sans pitié. Savoir occulte Oh combien utile maintenant que l'on raconte que Voldemort s'affaiblit du fait d'une malédiction. Comme nombre de ses pairs mangemorts, Diane cherche, traque le secret de la pierre philosophale. Il en va de la survie de leur maître et de l'avenir de la dictature britannique.  
III.  Diane aime la chasse. Après tout les serpents sont des prédateurs carnivores. Et à ce titre elle a une fascination malsaine pour les armes blanches qu'elle collectionne. Sportive affûtée (à serpentard elle était batteuse dans l'équipe de Quidditch), elle est réputée pour être une combattante aussi sadique qu’implacable, maniant aussi bien l'épée que la baguette. Pour traquer les proies que lui désigne Voldemort, elle use et abuse de son affinité avec les serpents. Ces derniers sont ses espions les plus perfides. Et dites vous bien que si jamais vous trouvez une mue de serpent dans l’anfractuosité de votre maison, cela veut dire que Diane n'est jamais bien loin.
IV.  Le secret le mieux gardé de Diane est son patronus. Il a la forme d'un loup splendide. La faute à une histoire d'amour qui ne saurait exister dans cette nouvelle société sorcière. Une histoire qui pourrait trouver toute sa place sur une scène du théâtre Vertigo. Avec un loup garou membre de la Phalange Rouge. Ils se sont rencontrés à Poudlard, aux premières années de la prise de pouvoir du Lord. Lui était à Gryffondor, mal né et souillé par la Lycanthropie et elle resplendissait à Serpentard, tellement détestable en son nom noble et ses manières hautaines. Les années ont passé et leurs routes ont différé. Pourtant jamais ils ne cessent de se croiser, comme si le destin prenait un malin plaisir à les tourmenter avec leurs désirs interdits. Ils aiment à se haïr, et leurs étreintes sauvages ont quelque chose de masochiste, chacun ayant l'impression de sacrifier son âme pour le prix d'une jouissance Oh empoisonnée. Voilà pourquoi Diane résiste à l'injonction paternelle de se marier et a cette habitude mélancolique, aux soirs de pleine lune, de se rendre sur le plus haut balcon de son manoir pour écouter courir sur les landes désertes le hurlement des loups.
V.  La mère de Diane – Nadja – est une lointaine Shafiq. C'est d'elle dont Diane tient sa luxueuse chevelure noire et ses lèvres aussi épaisses que charnues. Nadja Shafiq a une réputation délétère qui tranche avec le maintien glaçant du patriarche Lestrange. On l'a dit enchanteresse orientale, versée dans la vénéneuse science des poisons. On l'a dit aussi d'une sensualité à fleur de peau qui ne saurait se satisfaire d'un seul amant en dépit des liens exigeants de son mariage. Elle intrigue en sous main pour que Diane épouse un cousin Shafiq afin de renforcer plus encore l'alliance consanguine des deux lignées. Mais pour le moment Diane arguant de ses devoirs pressants auprès du Lord Noir, a toujours réussi à repousser cette idée d'union qui lui déplaît au plus haut point.

VI.  écrire ici.

Questions
Répondez en une phrase ou en cinq lignes, comme il vous plaira.
Quelle est votre réputation ? Que murmure-t-on quand vous avez le dos tourné ? Une réputation vénéneuse. Celle d'une décadente aristocrate vouée corps et âme à Voldemort. Une chasseresse glaçante de fanatisme qui se plaît à faire souffrir ses proies. On murmure aussi que la langoureuse perversion Shafiq coule dans ses veines, que sa mère aux mœurs légères l'aurait eu d'un amant de passage. Bien entendu tout ceci n'est que rumeur et bien imprudent serait qui oserait à se pencher de trop près sur l'arbre consanguin des Lestrange.
À quoi ressemble une journée ordinaire dans vos chaussures ? Des chaussures ? Mais hautes talonnées alors. Afin de conférer à sa foulée cette grâce cinglante, qui résonne de loin lorsqu'elle arpente les voûtes de son manoir. Dans la vie de Diane tout est affaire de classe et d'élégance meurtrière. Chasseuse de jour pour le ministère, la nuit elle intrigue pour le compte de Voldemort ou bien égard sa sensualité affamée lors de grandes et décadentes fêtes aristocratiques.
Quels sont vos objectifs ? Comment comptez-vous les atteindre ? Diane veut s'élever. Trop longtemps elle a souffert du dédain de son père et de ses frères. Pour cela elle n’eut pas d'autre solution que d'embrasser corps et âmes la cause de Voldemort. Lui seul a su reconnaître en la grande brune, cette ambition dévorante et éternellement insatisfaite.
Quelle est votre place sur l'échelle sociale ? Comment la vivez-vous, désirez-vous vous élever ? Lestrange what else ? Rien que le fait que vous connaissiez son nom en dit long sur la place que Diane occupe dans la société sorcière. D'un sang pur jusqu'au bout des ongles, d'une beauté aussi angélique que vénéneuse. Elle a la fierté de son rang et s'accroche avec morgue aux privilège que sa naissance impose.
Avez-vous entendu parler de la nouvelle rébellion ? Si oui, qu'en pensez-vous ? En sa qualité de membre de la cour rapprochée de Voldemort Diane est au courant de la rébellion. Mieux il se raconte que certains membres de la phalange rouge, lassés de sa cruauté, ont mis sa tête à prix. Diane hait les cendreux, plus encore maintenant que l'on raconte que le pouvoir de Voldemort s'épuise et que le pouvoir s'effrite. Dans cette atmosphère de fin de règne, de dictature malade, et de révolution latente, elle redouble de fanatisme et d'intransigeance. Trop consciente que si l'ennemi venait à l'emporter elle serait condamnée au baiser du détraqueur pour ses crimes de guerre.
Le régime affirme que la puissance de la magie est directement liée à la pureté du sang : vrai ou faux ? Faux et Vrai. Diane veut voir les sang-purs régner sur les moldus et les sorciers. C'est selon elle dans l'ordre naturel des choses (et cela l'arrange bien). Mais elle a trop souvent affronté des rebelles, impurs et autres criminels, pour ne pas se méfier de leurs talents. La pire erreur de sa part – coucou les Malefoy – serait de penser que son rang la rend invulnérable. Non. Dans un duel, c'est à la hargne, à la veulerie et au sadisme, que la victoire s'arrache. Ne jamais sous estimer ses ennemis. Il en va de sa survie.

Histoire
D'abord il y eu ce loup d'argent et de fumée, qui bondissant avec grâce sur les parapets de la prison en éloigna les détraqueurs les plus proches. Et puis Diane apparut. Toute de soie vêtue, avec cette longue robe échancrée jusqu'à hauteur de cuisse afin de laisser à contempler son tatouage ophidien. Elle allait d'un pas sur, ses hauts talons, résonnant de façon cinglante sous les voûtes suintantes d'Azkaban.

L'aurore du fait de sa proximité avec le lord noir, avait des facilités et divers accès. Après tout nombre des prisonniers en ses murs portaient lacérées sur leurs chairs la marque des sortilèges de la chasseresse. Son passage impérieux – longues foulées et frissons de sa robe soyeuse – laissait planer dans son sillage un parfum aussi féminin que délicat. Odeur oh combien sensuelle qui tranchait avec l'habituelle pourriture sourdant des cellules mal éclairées.

Les prisonniers la regardait passer avec un mélange de haine et d'envie. Leurs yeux ne pouvant s'arracher de ce masque de mangemort qu'elle aimait à visser sur ses traits angéliques lorsqu'elle était en mission. Beaucoup rêvaient d'arracher les barreaux de leurs cages pour refermer leurs mains crasseuses sur sa gorge légère. La tuer, la déchirer, la dévorer... si Diane avait été une legilimens alors peut être se serait elle effrayée de la violence sourde de leur haine à son égard. Mais son patronus lupin était là qui veillait, la précédait et l'entourait de son halo de chaleur et dans cette proximité chaleureuse elle tirait un réconfort satisfait.

C'était une cellule comme les autres. Avec des barreaux rouillés ouverts sur le vertige de l'océan en tempête. Le vent était froid, les courants d'air sifflaient entre les vieilles pierres avec des hululements d'âmes errantes. D'un coup de baguette Diane fit grincer les verrous, puis referma la porte derrière elle. Sagement son loup enfumé s'assit à la porte comme pour veiller à ce que nul ne vienne à la déranger.

A son entrée le prisonnier qui s'était roulé en boule sur une paillasse, leva des yeux mornes. Puis il reconnut le masque, ce fin visage d'acier à l'élégance funeste qui l'avait coincé dans une ruelle de l'allée des embrumes avant de l'expédier dans le premier carrosse pour Azkaban. C'était il y a des années, ou simplement des mois ? Comment en être sur, avec la proximité des détraqueurs, le temps perdait tout sens, et les jours s’écoulaient dans une douloureuse apathie.

Avec délicatesse Diane s'accroupit aux côtés du blessé. Son parfum féminin dans ce lieu de pourriture, était celui d'une fleur nocturne aux pétales humides. Le prisonnier en eu un frisson malheureux. On dit que chez les mourants l'odorat est la dernier sens à s'éteindre. Presque tendre Diane lui pinça le menton pour qu'il la regarde. Elle avait des mains fines, aux longs doigts gracieux toujours gantés de haut satin. L'homme sursauta enfin, et parut revenir à lui des profondeurs de cette apathie dans laquelle jour après jour il s'enfonçait, tout espoir perdu.

-Que veux tu diablesse ?
-Je cherche un homme. Je sais que vous avez combattu dans le même camps avant que je ne t'arrête.

Du décolleté de sa robe, côté cœur, Diane fit jaillir une vieille photo en noir et blanc. Le cliché avait été pris avec un appareil photo sorcier acheté à Pré au Lard. On y reconnaissait Diane encore étudiante et resplendissante de malice dans sa livrée verte et argent et de serpentard. Et à ses côtés un garçon à la stature déjà carrée, et aux yeux aussi doux que cernés de fatigue esquissait un sourire maladroit. Il portait une de ces écharpes de Quidditch aux rugissantes couleurs de Gryffondor.

-Oui. En effet. Je le reconnais. Mais pourquoi je te le dirais ?

A ses mots le cœur de Diane sembla rater un battement. Dieu merci elle portait sur son visage ce masque éternellement muet qui voilait aux yeux de ses adversaires les courants pouvant agiter son âme. Tout trouble avait disparu pourtant lorsqu'elle reprit la parole. Des mots suaves, aussi doux qu'une caresse qu'elle murmura à l'oreille du prisonnier en se penchant vers lui. Il pouvait respirer le parfum de sa chevelure, cette odeur soyeuse de propre, de femme aussi sensuelle que gracieuse qui lui rappelait l'extérieur et ce monde que plus jamais il ne verrait.

-Tu es déjà mort de toute façon. Condamné à te vider lentement de toute substance jusqu'à temps que tu ne sois plus qu'une enveloppe creuse. Parle et j'abrégerai tes souffrance. Tout ce que tu verras c'est un éclair vert et puis ensuite tu seras plus libre que tu ne l'as jamais été.

Un bref instant il ferme les yeux. Lorsqu'il les rouvre la femme est toujours là qui le toise de son masque à l'inexpressive beauté. Les yeux de Diane surtout, sont d'un bleu magnifique. Un regard froid, un regard cruel, qui vous pourfend comme une écharde de glace. Le prisonnier en frissonne, fait tinter ses chaînes en changeant douloureusement de position. Elle est l'ennemie, tout ce qu'il abhorre, tout ceux pourquoi il s'est battu. Et pourtant la promesse est là, plus insidieuse qu'un venin, qui flotte entre eux. Il a tant, tellement rêvé. De quitter cette prison. Par n'importe quel moyen.

-Sans douleur tu me le promets ?
-Tu as ma parole. La parole de Diane Lestrange.